mercredi 28 septembre 2022

La fin de notre périple en Allemagne

Le Donauradweg touche à sa fin sur sa partie allemande. Les paysages parcourus étaient plus monotones, et le temps automnal a rendu notre progression plus difficile. 

Nous avons toutefois traversé de très jolis petits villages, centrés par une chapelle ou une église à clocher arrondi "à bulbe". 


L'abbaye de Metten

La Bavière et la Bade-Würtemberg sont des régions allemandes où le catholicisme est dominant, contrairement au reste du pays, majoritairement luthérien. De multiples croix ou autels jalonnent la campagne et nous ont servi plus d'une fois d'abri, plus préoccupés toutefois par la faim que par la foi.

                                              A Metten

Nous avons été surpris par l'apparition du monastère de Weltenburg, au détour d'un méandre du Danube. Il nous fallu traverser le fleuve sur un petit bac à traille (bateau sans moteur qui se déplace par la seule force du courant le long d'un câble, allant d'une rive à l'autre), puis faire une bonne grimpette à travers la forêt pour accéder à un paysage assez époustouflant. On a appris après coup qu'une des plus vieilles brasseries d'Allemagne se situait au sein de ce cloître, quelle frustration! 

Bac à traille

Le cloître de Weltenburg



Le temps s'est un peu adouci, les matins sont donc moins froids mais il pleut davantage. L'habillage est acrobatique, il faut s'arrêter toutes les 10 minutes pour enlever ou rajouter une couche, sans parler des pauses secondaires à l'ingestion de café et thé chaud...
Nous continuons à alterner bivouacs et nuits au sec, ce qui nous permet de tout faire sécher régulièrement et poursuivre les leçons sur les compléments circonstanciels et les volcans.

Bivouac à Bach an der Donau

Nuit en compagnie des canards

Le campement est rangé


Confection de lance-pierres

Nous nous préparons à passer la frontière autrichienne et rejoindre Vienne où nous attend une nouvelle béquille de vélo. Nous discutons d'un moyen pour rejoindre l'Europe du Sud un peu plus rapidement à la recherche de contrées au climat plus doux. En attendant nous laissons pousser les cheveux et profitons des pommiers danubiens.

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