En route vers la liberté
L’idée de partir 1 an a émergé lorsque Martin, très scolaire, a sauté une classe. Il était plus que jamais lancé sur les rails de la vie : aller à l’école, apprendre un métier, le pratiquer, et sans perdre de temps ! Nous avons alors senti le besoin de faire un pas de côté, lever la tête pour regarder autour de nous, prendre le temps de la réflexion, observer nos enfants s’éveiller, et surtout leur montrer qu’une autre manière d’aborder la vie est possible.
Lors de cette parenthèse, nous aspirons à nous libérer des contraintes que notre quotidien nous impose, ou que nous nous imposons nous-mêmes. Nous partirons quand nous serons prêts, nous nous réveillerons quand nous serons reposés, nous resterons plus longtemps à un endroit si le charme opère, nous repartirons plus vite si nous ne sommes pas à l’aise. Nous prendrons le temps de nous émerveiller, d’être ensemble, et d’être à l’écoute de nos besoins primaires.
En route vers la sobriété
Voyager à vélo contraint à limiter le poids des bagages et donc à réfléchir à un point essentiel : de quoi avons-nous besoin ? Nous sommes obligés d’y réfléchir sérieusement et concrètement, de confronter les besoins (réels ou ressentis) de chacun, les peurs de manque, les rêves de minimalisme. Les enfants jouent en général avec ce qu’ils trouvent sur place, un bâton et un caillou font l’affaire, et surtout avec d’autres enfants rencontrés sur la route. Nous adapterons probablement le contenu de nos sacoches en fonction des premières semaines, des habitudes prises et des saisons.
Lever le camp le matin, emballer toutes nos affaires dans les sacoches et laisser place nette, sans trace de notre passage, donne une sensation de légèreté irremplaçable.
En route vers nos prédécesseurs
Nous profiterons de ce périple pour suivre les traces laissées par les peuples nomades nous ayant précédés, dont les rives du Danube sont riches.
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