Toutefois, nous nous rendons compte assez vite de quelques différences notables: le pain est majoritairement aromatisé au cumin, goût qui ne s'harmonise pas très bien avec le nutella, l'accent autrichien est plus difficile à saisir que le bavarois, et l'architecture adopte plutôt le style baroque, avec des châteaux à volonté.
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Un château se cache derrière les nuages en haut de la colline
La route qui longe cette partie du Danube est superbe. Le relief est ardu dès que l'on s'éloigne de son bord et les forêts sont denses. Le fleuve est principalement parcouru par des bateaux de croisières.
Nous croisons peu d'habitations, mais nous devinons une activité touristique intense l'été, avec terrasses de café et hôtels pour voyageurs à vélo, aujourd'hui fermés.
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Nous découvrons l'existence d'élevages de daims, apparement à but alimentaire. Les suisses se plaindraient d'avoir dans leurs assiettes des cervidés d'élevage autrichiens et non sauvages... Comme quoi chaque peuple a des problèmes d'envergure à régler.
Nous traversons le vignoble de Wachau où les vignes sur des pentes abruptes côtoient des arbres fruitiers en abondance. Le soleil et la pluie semblent s'être alliés pour créer ce jardin d'Eden et rendre cette terre prospère. Le vin blanc sec qui en résulte vaut largement un détour de 2000km.
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Nous alternons toujours bivouacs, campings et hébergement en dur, avec parfois des petits ratés. En effet, un soir une immense péniche transportant des conteneurs est venue s'installer pour la nuit exactement devant notre tente au moment de notre dîner, et a laissé moteur et lumière allumés toute la nuit...
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La péniche est partie dans la brume au petit matin
Un autre soir, alors que la pluie s'intensifiait et que nous n'avons trouvé aucun hôtel disponible, nous avons installé notre tente près d'un ruisseau, en nous mettant vite à l'abri dessous. L'orage fût intense; avec de telles bourrasques qu'il a fallu replanter les sardines au milieu de la nuit, et un tel déluge que nous avons craint une crue. L'endroit était toutefois superbe, nous étions humides mais en forme le matin, et nous ne nous sommes jamais sentis si proches des castors et canards qui ont passé la nuit non loin de nous, sans parler des limaces qui étaient venues se réfugier sous notre auvent.
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En chemin nous avons rencontré 2 cyclistes bien sympathiques : Max, originaire de Rezé, dans un petit village autrichien, qui se préparait pour une répétition de théâtre par skype et qui compte suivre le Danube jusqu'à la mer noire; et Roman, un allemand de Karlsruhe, qui est sur le chemin du retour après 1 an et demi de voyage jusqu'en Arménie et dont le projet s'intitule "Nichtgeschwindigkeit". Petit jeu de mot avec Lichtgeschwindigkeit, pour les germanophones.
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Dernier bivouac au bord du Danube, où nous faisons la connaissance de Roman
Les enfants s'activent et se réchauffent pendant les pauses à croire que le pédalage est insuffisant...
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L'arrivée sur Vienne est d'une facilité déconcertante: la piste cyclable amène sur une grande île très étroite (Donauinsel) de 20km, réservée aux vélos et à la détente. Nous nous retrouvons donc subitement dans le tumulte du centre-ville, et supportons mal le bruit et la circulation. Nous arrivons donc péniblement à notre appartement, dans un immeuble dédié quasiment entièrement à Airbnb. Il est petit et vétuste mais fait l'affaire et la petite table sert tour à tour de restaurant et de bureau.
Nous visitons Vienne pendant 3 jours. Les monuments ne manquent pas et nous nous imprégnons de l'ambiance impériale.
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Château de Schönbrunn
Kunsthistorisches Museum
Visites également du musée Hundertwasser et de la technique, en 2 équipes.
Maison Hundertwasser
Timothée se passionne pour les voitures de course
Les élections présidentielles autrichiennes auront lieu le 9 octobre, les 2 principaux candidats étant le président sortant écologiste et le FPÖ (équivalent extrême droite). Suspens...
Une fois nos paquets récupérés (béquille de vélo, médicaments et livres; merci Chloé!), nous partons en train pour Ljubljana, ce qui nous épargne 6 jours de grimpette et de pluie. Nous espérons que tout se passera bien pour la mise dans le train de nos tandems et de notre remorque...
Je suis ravie d'avoir pu reparler un peu allemand dans les 3 derniers pays traversés, et les enfants ont pu apprendre également quelques mots, parfois insolites (voir langues étrangères/ onglet école).