vendredi 25 novembre 2022

Le Monténégro - Kotor

La pluie ne respecte pas les frontières et notre entrée au Monténégro est tout aussi mouillée que notre sortie de Croatie. Toutefois, les bords de mer réservant bien des surprises, nous nous réveillons le lendemain sous un soleil radieux. Les monténégrins s'affairent au nettoyage des rues et de la côte après cette tempête.

Le Monténégro est le plus jeune pays au monde, il est devenu indépendant de la communauté d'Etats de la Serbie-et-Monténégro en 2006. Il ne fait pas encore partie de l'union européenne mais la monnaie utilisée depuis son indépendance est l'euro.

Nous longeons la baie de Kotor, incroyable intrusion de la mer Adriatique dans les montagnes calcaires pour former ces fameuses "bouches". Un ferry nous emmène sur l'autre bord, ce qui nous permet de couper un peu la route et surtout d'avoir une vue magnifique sur Kotor, son bastion et surtout sur la montagne qui surplombe la ville, que nous monterons le lendemain.

Le bac qui relie des 2 berges de l'entrée des bouches de Kotor


Notre-Dame du rocher, sur une île artificielle au milieu de la baie



Les perspectives du lendemain



La vieille ville de Kotor en bas et le bastion St Jean au dessus, sur le flanc de la montagne


Un pneu à regonfler

Nous sommes tombés sous le charme de Kotor. La ville fourmille de petites ruelles, de linge qui sèche, d'églises orthodoxes, de boutiques de souvenirs et de chats. Notre petit appartement a une terrasse avec vue sur les toits de la ville, de quoi déjeuner au soleil et faire sécher les dernières capes de pluie. Nous profitons même d'un pub où nous buvons une bière avec Marie et Greg, rencontrés lors de la visite des remparts, en voyage en camping-car avec leurs 2 enfants, Anouk et Eliott.

Vue de notre terrasse








Les initiés du pub de Kotor: Anouk, Martin, Eliott et Timothée

Au petit matin avant le départ avec notre hôte très arrangeant qui parle français

Nous sommes prêts à affronter une côte bien connue les monténégrins: la serpentine. Elle va de Kotor au sommet de la montagne qui la surplombe (950 m), et doit son nom à ses nombreux lacets (26 en tout). La pente n'est pas très raide, et nous montons tranquillement. La vue est tellement époustouflante, que nous ne pensons (presque) pas à nous plaindre. Thomas arrive même à nous lire quelques chapitres d'Harry Potter.




Un des 26 lacets



 

Nous arrivons à Njegusi avec les derniers rayons du soleil, pas mécontents de ne pas dormir sous la tente, -2° prévus cette nuit!

Il y a toujours un bout de bois à tailler