Nous embarquons sur un ferry vers l'Ile de Cres tous les huit, sous un ciel nuageux. La route qui mène à l'embarcadère est assez ardue, nous sommes admiratifs de Noé et Valentin qui sont chacun sur leur propre vélo.
L'île est montagneuse, très longue et étroite; une seule route la parcourt du nord au sud. La première partie de l'île est peu habitée, et très rocailleuse. Nous nous inquiétons le premier soir du ravitaillement car il n'y a pas d'eau potable dans la zone d'arrivée du bateau, et l'île nous paraît alors désertique.
Les jours suivants nous ont prouvé le contraire. Malgré le vent fort et les pentes abruptes, les habitants ont construit un peu partout des murets et des terrasses en pierres sèches, initialement pour la culture d'oliviers et le pâturage de moutons.
Nous trouvons finalement assez rapidement de quoi faire des courses et le plein d'eau.
Il y a plusieurs villes sur l'île, expliquant un trafic routier important et donc notre parcours sur la route unique plutôt désagréable.
Toutefois le panorama est exceptionnel et nous trouvons 3 soirs de suite des zones de bivouac assez idylliques (si on ferme les yeux sur les crottes de moutons) pour accueillir toute la tribu.
Les nuages se sont dissipés et nous avons pu reprendre les baignades et tenter de faire sécher les derniers habits récalcitrants.
Nous terminons notre périple sur le port de Mali Losinj, où nous attendons le ferry pour Zadar qui ne vogue qu'une fois par semaine. La zone est beaucoup plus touristique, mais la côte reste très belle avec encore une fois des choix d'infrastructures touristiques très respectueuses de la beauté des lieux.