De Vienne, nous voyageons vers la Slovénie par le train. Nous évitons ainsi quelques montagnes à gravir et surtout nous accélérons notre route vers le sud, avides d'un climat plus doux.
Un wagon était prévu pour les vélos, le trajet a donc été très simple, hormis l'arrivée à Ljubljana où il a fallu porter nos tandems et leurs 150 kg de bagages dans les escaliers de la gare.
Ce trajet en train nous a permis de faire un grand bond en avant, tout en observant confortablement les paysages montagneux sans effort. Toutefois, nous nous sommes sentis projetés dans un nouvel univers à l’arrivée, sans les paliers graduels que permet habituellement le vélo.
La ville de Ljubljana nous a tout de suite charmés avec ses petits ponts, ses cafés attrayants, son marché et son château.
Nous sommes également surpris par la générosité qu'ont montré à notre égard certains slovènes. Une dame nous a donné son pain à l'entrée d'un moulin industriel que nous avions confondu avec une boulangerie, alors que nous repartions bredouilles. Bojan nous a reçu chez lui via le réseau warmshowers dans un appartement qu'il a rénové exprès pour recevoir des voyageurs (à pieds ou à vélo). Nous y avons cohabité avec 2 cyclistes danois et 2 randonneuses slovènes. Bojan a joué de l'accordéon et nous a raconté beaucoup de choses passionnantes sur la Slovénie.
Les chemins pour vélo sont très différents des voies cyclables du Danube. Il y a du dénivelé, des paysages variés, des villages de montagne, parfois des obstacles et des cailloux... C'est plus ardu mais nous sommes enchantés.
Nous posons nos vélos une journée pour gravir le mont Nanos à pieds. Les gens du coin nous avait décrit l'ascension comme une balade familiale. Nous nous serions plutôt crus sur une voie d'alpinistes et y avons laissé un peu de nos surrénales... Mais la vue là-haut valait la peine!
Merci Marie, on voit que vous vous régalez
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