Nous traversons la péninsule de Bodrum par l'intérieur des terres, pour retrouver la côte un peu plus loin, à bonne distance des grands yachts. Nous passons par des petits villages de montagne où chaque maison a ses poules et ses orangers, des cours d'école mixtes et joyeuses où les élèves sont en uniforme, des fermiers et fermières en tracteur qui nous offrent des oranges et des routes peu passantes qui permettent la lecture et l'observation des arbres fruitiers en fleurs.
Un probable ancien aqueduc
Petite maison isolée dans la montagne, occupée par une femme âgée
Pique-nique/ séchage de tente et sacs de couchage
Les cerisiers sont en fleurs
Nous trouvons sans difficulté des endroits pour bivouaquer, et même quelques sources d'eau potable sur le bord des routes. Selon les endroits, l'eau n'est pas potable au robinet, et nous avons dû pour la première fois du voyage acheter de l'eau. Nous observons aussi des bâtiments que nous avons pris initialement pour des bunkers mais qui sont en fait des anciennes citernes d'eau.
Bivouac derrière un immense olivier non taillé
Martin et Timothée, eux, taillent encore et encore
Bivouac encore dans un champ d'oliviers, cette fois-ci très taillés!
Citerne d'eau
Juste avant de retrouver la côte, en haut d'un col, nous rencontrons Adèle, française en voyage à vélo au long cours, avec qui nous partageons repas et conseils de routes.
Déjeuner en compagnie d'Adèle et Atatürk
Changement de frein par la stagiaire. La descente était rude, à l'image de la montée!
Plein d'essence pour le réchaud, à même le camion
Nous longeons ensuite la côte par un petite route très agréable, qui nous amène à la très jolie ville d'Akyaka, où les turcs aiment visiblement venir passer le week-end. On y trouve des maisons dites "coloniales" et surtout beaucoup de restaurants et bars au bord de l'eau.
Péninsule de Datça en arrière plan
Goûter à l'abri de quelques gouttes
Maisons "coloniales" d'Akyaka
Nous sommes ensuite confrontés à notre premier épisode pluvieux turc, pour dire vrai, ça mouille pareillement que dans les autres pays traversés, et la distance qui nous sépare de la grosse averse se calcule de la même manière. Nous trouvons refuge sous des abris bus, des sources d'eau ou des halles de marché.
Source d'eau potable, fin de lecture du feuilleton d'Ulysse
L'orage gronde, il nous faut trouver en urgence un appartement pour la nuit...
Nous n'oublions pas de visiter un peu entre les gouttes, notamment des tombes rocheuses à Eski çine, avec des inscriptions cariennes très anciennes, décryptées par un archéologue français.
Tombes rocheuses au dessus du village
Ancienne citerne
Nous trouvons à Köyceğiz un lieu au sec pour dormir et faire sécher nos affaires, en jurant, mais un peu tard, que l'on ne nous y prendrait plus...
Au sec à Köyceğiz, le soleil est revenu